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RAOM & LOBA

“Effet de serre“
Installation in situ

Ces montagnes flottantes faites d’eau pure à l’état solide, nous pouvons les déplacer, éventuellement les consommer ou les détruire mais jamais nous ne pourrons les créer, ni les conserver. Se poser visuellement cette question : Peut-on tout recréer de mémoire, avec des  réminiscences ? Pourrait-on redessiner sans cesse, obstinément le visage du monde tel qu’on s’en souvient ?
Suspendus dans un espace abstrait, comme autant de solides, la partie émergée et la partie submergée séparées par une mince ligne de flottaison, limite du visible et de l’invisible. «Finalement ce sont des portraits, comme si chacun d’eux était en fait «quelqu’un» un individu unique et fragile immortalisé avant sa disparition».

Installer ces icebergs dans un écrin de verre, par une mise en relation esthétique et formelle, met en lumière d’une part la beauté et le côté précieux de l’eau sous sa forme solide dans notre monde, qu’i s’agit de contempler et de protéger, mais c’est également une métaphore de l’impact néfastes, direct et emblématique de l’effet de serre et du réchauffement climatique sur les formes de l’eau liquide, entrainant à sa suite la fonte des calotes glaciaires, la disparition des icebergs, la hausse du niveau des océans… Ce travail a une dimension poétique, politique et écologique au sens large celui d’une quête du sens de l’être au monde.

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